GEORGE SAND
(1804-1876)

BIOGRAPHIE

George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, plus tard baronne Dudevant, écrivain français née à Paris le 1er juillet 1804 et morte le 8 juin 1876.
Elle était un écrivain français, féministe avant l'heure; elle a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques... Cette artiste ne se consacra pas seulement à la littérature, mais aussi à la peinture. Ce fut aussi une femme engagée dans le combat politique et elle participa dans les coulisses au gouvernement provisoire de 1848.
Elle n'était pas connue sous son nom réel, elle était connue à tous sous son pseudonyme de George Sand.
Elle a commencé à parler d'elle-même dans la forme masculin. Elle a aussi commencé à porter les vêtements d'hommes, fumées les cigares et le fait d'avoir de nombreux amants. Elle a aussi essayé d'entrer dans les endroits qui ont été limités aux femmes comme les bibliothèques restreintes, les musées et la fosse du théâtre. Elle est entrée dans tous ces endroits en s'habillant comme un homme. Elle essayait de battre contre le stéréotype des femmes. Elle s'est battu pour la femme pour les mêmes droits de liberté que les maris.
Dans ses premières œuvres "Indiana", "Valentine" et "Lélia" elle exalte la passion romantique contre la morale traditionnelle et les préjugés sociaux.
En 1822, elle épouse le baron Casimir Dudevant avec lequel elle aura deux enfants: Maurice (né en 1823) et Solange (née en 1828). Très vite elle quitte son mari et connaît alors une vie amoureuse plutôt agitée.
Elle avait de nombreux rapports ouverts avec les hommes fameux qu'elle connaissait à Paris. Certains incluent Jules Sandeau, Alfred de Musset et Frédéric Chopin.
Les touchantes « Lettres d’un Voyageur » sont inspirées par l’aventure de Venise avec Musset et fixent ses impressions d’Italie.
Elle continue à mener une vie hors normes et agitée. Elle a d'autres liaisons amoureuses, se bat pour la défense des droits des femmes et pour ses idées politiques, se lie d'amitié notamment avec Flaubert et Théophile Gautier, fréquente les frères Jules et Edmond Goncourt.
Dans son séjourne de Nohant elle entreprend la plus parte de ses récits champêtres. C'est un témoignage d'amour pour la terre et les paysans du Berry: La petite Fadette, La mare au diable, François le Champi. Elle écrit aussi des œuvres autobiographiques: Histoire de ma vie, Elle et Lui (récit autobiographique sur ses relations avec Musset, 1859).
Elle n'arrête pas d'écrire jusqu'à sa mort en 1876, à l'âge de 72 ans, à Nohant.